Durant 5 jours, les jardins de Vallery ont vibré au rythme des 3 pièces que nous avions créées pour l’occasion. Plus de 700 spectateurs sont venus assister à cette première édition.

Merci à tous de nous avoir soutenus
rendez-vous en 2024

AFFICHE ET PROGRAMMATION DE L’ÉDITION 2023

L’AFFICHE DE LA PREMIÈRE ÉDITION
LA TROUPE 2023

UN MOT SUR LES SPECTACLES DE L’ÉDITION 2023

Comme à notre habitude nous avons mis à l’honneur les grands classiques de la littérature tout en nous les appropriant et en les rendant accessibles au plus grand nombre, en 2023 nous avons travaillé sur :

Une création d’après L’ile des esclaves de Marivaux.
C’est une tentative libre et fragmentaire d’aborder certains thèmes majeurs de cette célèbre pièce. Formellement éloignée de la pièce originale, le projet poursuit néanmoins un même dessein, celui de jouer à inverser certaines valeurs traditionnelles pour mettre en lumière les absurdités de notre société. L’histoire plonge le spectateur à notre époque, au cœur d’une île où aurait été fondée une micro société nouvelle par quelques jeunes anciens militants et autres angoissés climatiques. Ayant fui le gouffre des villes, ils vivent sur cette île en déserteurs et tentent – à défaut de changer de monde – de trouver une autre manière de vivre. Débarquent Iphicrate et son ‘’assistante’’, Cléanthis, arrivés sur l’île à cause d’un naufrage. Iphicrate, riche, puissant et non dénué d’un certain mépris de classe, découvre avec effroi où il a atterri et s’inventent mille histoires craintives et exagérées : puisque qu’il est riche et qu’ils sont révolutionnaires, on voudrait le faire tomber en esclavage. Se jouant de cette paranoïa, les habitants de l’île décident d’aller dans son sens et de jouer avec lui en inversant les statuts et en faisant de son assistante sa patronne. Pour elle, c’est un formidable appel à l’émancipation, et ce qu’elle va faire vivre à son ancien patron n’est pas tant vengeance qu’une leçon de vie.

ON AURA ESSAYÉ
mise en scène Tristan Michel

LA DEMANDE EN MARIAGE
mise en scène Romain Bouillaguet

Une comédie en un acte d’Anton Tchekhov qui nous plonge, comme son titre l’indique dans une Demande en mariage. Ivan est amoureux de Natalia. Avant de se lancer, il vient demander conseil au père de cette dernière, Stepan, qui, ravi d’apprendre cette nouvelle, va chercher sa fille sans la prévenir de l’intention de son futur mari. Ils dérivent et un débat commence sur ces fameux « Petits-près-aux-boeufs ». Sont-ils à la famille d’Ivan ? Sont-ils à la famille de Natalia ? Le ton monte pour Natalia. L’angoisse pour Ivan. Il s’effondre. Ne répond plus. Natalia s’écrie « Il est mort, il est mort ». Et c’est la fin. Enfin, c’est ce qu’on croit. On connait tous ces moments où l’on doit annoncer quelque chose d’important à quelqu’un et l’on s’y prend mal. Parce qu’on a peur, que le stress monte et avec du recul on se dit « c’était drôle quand même ». Voilà l’ambition : arriver à rendre le comique de la situation du texte de Tchekhov aux yeux, aux oreilles et aux coeurs des spectateurs. Pour ce faire, le texte et les comédiens seront au centre. La mise en scène sera simple et avec comme décor les magnifiques Jardins de Vallery, nous n’aurons pas besoin d’artifices. Au final c’est peut-être ce qu’on retiendra de tout ça. Les annonces importantes ne nécessitent qu’une seule chose : la simplicité

Le plus célèbre des romans de Dumas est une aventure théâtrale et humaine insolente, populaire et drôle. Une bande ancrée dans nos souvenirs d’enfance et qui constitue l’héroïsme par excellence. Pourtant, l’œuvre de Dumas dépeint des portraits bien moins reluisants de cette jeune troupe. Amoraux, parfois benêts, souvent volages, violents, écorchés ou encore avinés, ces Mousquetaires ne sont pas les grands chevaliers que l’on croit. Arguant plus de défauts que de qualités, ils partagent pourtant des valeurs communes : la loyauté et la soif d’aventure. Mais qui sont vraiment ces Mousquetaires et pour qui œuvrent-ils ? Armés et légitimés par le roi, leur liberté d’action semble illimitée et cependant, presque aucun de leurs actes ne se fait dans la légalité. Ils sont des héros en zone sombre : entre le sauveur et le hors-la-loi. Ils s’aventurent dans un monde où la violence d’état fait son oeuvre, mais dans lequel ils luttent contre l’injustice et la bonne et unique pensée. Les Trois Mousquetaires incarnent un désordre qui perdure, qui insiste, qui résiste, comme une fureur puérile que l’on ne parvient pas à faire taire. Quelque chose qui gronde et se propage. Ces Mousquetaires sont réarmés le temps d’un spectacle pour rendre hommage à l’énergie débridée, brutale, bordélique et joyeuse de ces jeunes gens qui – tous pour un et un pour tous – mourraient sur place plutôt que de rendre leur épée et d’abandonner.

LES TROIS MOUSQUETAIRES
mise en scène Lisa Toromanian

ATELIER AMATEUR AU BOURGOGNE

Le café, est le lieu essentiel du lien, le lieu du dehors et de la rencontre ou de la retrouvaille. On y passe et on y repasse. Entre les boissons, milles histoires coulent sans qu’on y fasse trop attention. Cet atelier de pratique amateur propose de capter certaines de ces histoires et d’essayer d’imaginer les meilleurs manières de les raconter. Plus que des histoires ce sont des anecdotes qui racontent beaucoup de chose sur le quotidien, elles sont synthèse de bouts de vies. Même si on a tendance à dévaloriser le terme, rejetant le coté ‘anecdotique’’ de certaines histoires. Mais l’anecdote révèle beaucoup plus que ce que l’on crois. Et le banal, le quotidien, les petites histoires ne sont peut être pas à disqualifier, si on trouve le moyen de bien les manifier.